Ce soir, je viens de terminer quatre semaines de formation (en anglais, proposée par pôle emploi, mais c’est secondaire). Lors de la réunion d’information précédent ladite formation j’ai été surpris par la distribution du genre des personnes présentent : si toutes les catégories d’ages étaient représentées de façon relativement égales1, il y avait clairement une inégalité au niveau des genres. De mémoire trois-quart de femmes2. Et cela c’est confirmé lors de la formation, j’étais le seul homme dans un groupe de 9 personnes (13 en incluant les différentes formatrices).
Ma première pensée a été : « intéressant, je vois pouvoir expérimenter le fait d’être minoritaire et subir plein de stéréotypes de genre et autres moqueries ». Je n’ai pas été jusqu’à penser pouvoir être à la place d’une femme, j’avais conscience que ça ne pourrait être qu’un aperçu.
Donc me voilà à la fin de la formation et je vais vous la faire courte : ça a été encore plus décevant que prévu. J’ai bien eu le droit a deux ou trois stéréotypes masculins comme : « tu n’aimes pas faire du shopping » ou encore que je n’ai pas la mémoire des dates d’anniversaire et ce fut tout en 140 heures de conversations. Il y a bien eu des excuses lorsque les discussions dérivées sur le sujet de l’épilation, mais y a des sujets qui m’ennuient bien plus que celui-là.
Autre point plus intéressant, que j’ai également remarqué lors d’autres occasions : le fait que la majeure partie des gens est en couple fait disparaître toutes prédation sexuelle. J’entends par là, la recherche d’un·e partenair·e, ce qui fait émerger des comportements insupportables, par exemple se mettre constamment en avant afin d’attirer l’attention. Cela permet d’avoir des discussions bien plus intéressantes, d’aborder des sujets comme le sexe sans qu’il y ait de sous-entendus.
Au final, même si je n’ai pu expérimenter le sexisme, je retiendrais deux choses de ce mois passé :
- je ne serais jamais victime de sexisme, il m’est donc impossible de comprendre ce que subissent les femmes au quotidien ;
- j’ai passé un mois dans une ambiance excellente, merci à elles.