J’ai découvert récemment une nouvelle thématique (ne sachant pas exactement comment le classer, truc ça marche aussi) qui est le transhumanisme ainsi que le concept (ou machin) de singularité qui lui est étroitement lié. C’était d’ailleurs le sujet du débat diffusé hier soir sur télémoi, #jesuismort sur lequel j’aimerai revenir.
Pour résumer, il est question de l’avenir de l’homme à l’air du numérique, ça parle d’immortalité et de super pouvoirs. J’ai un apriori mitigé sur la chose, un comme avec les fantômes dans mon jeune temps : curieux sur le sujet mais j’ai peur d’en croiser un. Pourtant j’ai parfaitement conscience d’être sur la voie en ayant délégué ma puissance de calcul et ma mémoire à un ordinateur.
Ce qui m’a le plus interpellé dans la vidéo, probablement parce que la question est déjà posée, c’est le devenir post mortem de mon identité numérique. Ce n’est pas le fait de continuer à recevoir des messages qui m’inquiète, probablement que j’en serais rien ou ça me fera bien marrer en enfer (il paraît qu’au paradis y a pas internet). Non ce qui me préoccupe c’est de recevoir des questions ou des retour de bugs sur mes projets qui resterons sans réponse. Ou encore que des contenus numériques que j’ai stocké sur un espace actuellement privé se retrouve sur la place publique suite au rachat de Google par Facebook.
Et si la solution était aussi simple que l’auto-hébergement ? Le jour ou l’on me débranche, on fait de même avec mon serveur et fini les demandes d’amis, les notifications, … Mais ce n’est pas pour autant que mes élucubrations virtuelles vont disparaître, comme dans la vraie vie les choses intéressantes que j’ai produit auront leur fork, leur copie au fin fond de votre lecteur de flux RSS, …
On imagine bien l’importance d’avoir un internet libre afin que chacun puisse auto-héberger son cerveau, c’est prévu pour 2018, et il serait dommage que la quadrature du net ne soit plus là pour nous défendre, alors soutenez la ! Votre cerveau vous remerciera.
Oui la conclusion est digne d’un vendredi, mais j’étais en manque d’inspiration, et puis c’est important de soutenir LQDN.